Forwarded from Ambassade de Russie en France / Посольство России во Франции
🇷🇺💬 Déclarations du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors de la conférence de presse à l’issue de la septième réunion ministérielle du dialogue stratégique Russie-Conseil de coopération du Golfe (Riyad, le 9 septembre 2024):
#Ukraine
🔹La partie russe n’a jamais pris au sérieux la «formule de paix de Zelensky», mais a seulement exprimé sa surprise que quelqu’un d’autre y croit vraiment. Bien sûr, cela se produit sous la pression de l’Occident;
🔹Nous n’avons jamais voulu la terre de quelqu’un d’autre. Nous voulions simplement que les personnes qui font partie intégrante du monde russe, de la culture, de la langue, de l’histoire et de la religion russes soient traitées avec humanité, comme l’exigent le droit international, de nombreuses conventions sur les droits de l'homme et, surtout, la Charte des Nations unies.
🔹Rien ne fonctionnera si nous ne nous attaquons pas à la racine du problème. À cet égard, nous voyons d'un bon œil l'initiative du Président chinois Xi Jinping sur la sécurité mondiale, qui stipule que tout conflit doit être étudié à partir de ses causes profondes.
🔹La question n'est pas de savoir où se réunir et dans quelles circonstances. Il s'agit de savoir de quoi discuter. Si nous discutons d'appels au cessez-le-feu et pensons à des échanges de territoires, ce n'est pas sérieux. Je tiens à rappeler une fois de plus que le problème n'est pas celui des territoires, mais celui des droits des personnes.
🔹Si nous constatons une volonté sérieuse de défendre les droits de l'homme, que l'Occident brandit toujours fièrement sur ses «bannières», quelle que soit la question (mais pas sur celle-ci), je suis convaincu que nous nous mettrons facilement d'accord sur le lieu et l'heure de la réunion. Tout d'abord, nous devons comprendre de quoi nous allons discuter.
#Proche-Orient
🔹 Washington veut maintenir son monopole sur tous les processus au Proche-Orient. Nous avons constate à plusieurs reprises que cette position est un échec. La discussion d'aujourd'hui avec nos collègues des pays arabes du golfe Persique l'a pleinement confirmé.
🔹Il faut un cessez-le-feu immédiat. Et il ne faut pas oublier que la racine du problème réside dans l'incapacité, depuis près de 80 ans, à résoudre la question de la création d'un État palestinien.
#BRICS
🔹Les BRICS ont doublé le nombre de leurs membres, passant de cinq à dix. Cette organisation a déjà reçu plus de 30 demandes d'adhésion ou de relations particulières. Ce processus est le principal moteur de la mise en place d'un ordre mondial multipolaire.
🔹Les BRICS se développent de manière progressive. Cette tendance ne fera que s'intensifier et se renforcer. La présidence russe y contribue de toutes les manières possibles.
#Ukraine
🔹La partie russe n’a jamais pris au sérieux la «formule de paix de Zelensky», mais a seulement exprimé sa surprise que quelqu’un d’autre y croit vraiment. Bien sûr, cela se produit sous la pression de l’Occident;
🔹Nous n’avons jamais voulu la terre de quelqu’un d’autre. Nous voulions simplement que les personnes qui font partie intégrante du monde russe, de la culture, de la langue, de l’histoire et de la religion russes soient traitées avec humanité, comme l’exigent le droit international, de nombreuses conventions sur les droits de l'homme et, surtout, la Charte des Nations unies.
🔹Rien ne fonctionnera si nous ne nous attaquons pas à la racine du problème. À cet égard, nous voyons d'un bon œil l'initiative du Président chinois Xi Jinping sur la sécurité mondiale, qui stipule que tout conflit doit être étudié à partir de ses causes profondes.
🔹La question n'est pas de savoir où se réunir et dans quelles circonstances. Il s'agit de savoir de quoi discuter. Si nous discutons d'appels au cessez-le-feu et pensons à des échanges de territoires, ce n'est pas sérieux. Je tiens à rappeler une fois de plus que le problème n'est pas celui des territoires, mais celui des droits des personnes.
🔹Si nous constatons une volonté sérieuse de défendre les droits de l'homme, que l'Occident brandit toujours fièrement sur ses «bannières», quelle que soit la question (mais pas sur celle-ci), je suis convaincu que nous nous mettrons facilement d'accord sur le lieu et l'heure de la réunion. Tout d'abord, nous devons comprendre de quoi nous allons discuter.
#Proche-Orient
🔹 Washington veut maintenir son monopole sur tous les processus au Proche-Orient. Nous avons constate à plusieurs reprises que cette position est un échec. La discussion d'aujourd'hui avec nos collègues des pays arabes du golfe Persique l'a pleinement confirmé.
🔹Il faut un cessez-le-feu immédiat. Et il ne faut pas oublier que la racine du problème réside dans l'incapacité, depuis près de 80 ans, à résoudre la question de la création d'un État palestinien.
#BRICS
🔹Les BRICS ont doublé le nombre de leurs membres, passant de cinq à dix. Cette organisation a déjà reçu plus de 30 demandes d'adhésion ou de relations particulières. Ce processus est le principal moteur de la mise en place d'un ordre mondial multipolaire.
🔹Les BRICS se développent de manière progressive. Cette tendance ne fera que s'intensifier et se renforcer. La présidence russe y contribue de toutes les manières possibles.
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🇷🇺💬Points forts de la conférence de presse de la porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, du 2 octobre 2024:
#ProcheOrient
🔹 Moscou est extrêmement préoccupée par une nouvelle escalade dangereuse au Proche-Orient. Nous avons averti à plusieurs reprises que le non-règlement de toute une série de crises dans cette partie du monde, en premier lieu du conflit israélo-palestinien, risque d'entraîner une escalade à grande échelle.
🔹 Les États-Unis d'Amérique portent une responsabilité à part entière dans la dégradation de la situation, puisqu'ils bloquent depuis près d'un an l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution exigeant la fin des hostilités dans la bande de Gaza et la mise en place des conditions nécessaires à l'acheminement de l'aide humanitaire à la population de ce territoire.
#Ukraine
🔹 Le régime de Kiev, soutenu par ses sponsors occidentaux, continue d'utiliser des méthodes terroristes contre la population et les infrastructures civiles dans les régions russes.
🔹 Les forces de l'ordre russes reçoivent des preuves de crimes de guerre commis par des combattants ukrainiens et des mercenaires étrangers dans la région de Koursk.
🔹 Le régime de Kiev ne cache pas ses liens avec des groupes terroristes dans le monde entier, en particulier sur le continent africain et au Proche-Orient.
#BRICS
🔹 Avec les nouveaux participants, la «palette de couleurs» des BRICS est devenue encore plus riche, plus brillante et plus polyvalente. La position internationale de cet organisme, sa capacité à influencer positivement la politique mondiale et à défendre les intérêts du Sud Global et de l'Est ont été considérablement renforcées.
#RussieChine
🔹 En trois quarts de siècle, les relations bilatérales russo-chinoises ont parcouru un long chemin et atteint un niveau sans précédent. Le partenariat global et l'interaction stratégique entre la Russie et la Chine continuent de se renforcer progressivement et constituent un modèle de dialogue mutuellement respectueux et de coopération mutuellement bénéfique entre grandes puissances.
#ProcheOrient
🔹 Moscou est extrêmement préoccupée par une nouvelle escalade dangereuse au Proche-Orient. Nous avons averti à plusieurs reprises que le non-règlement de toute une série de crises dans cette partie du monde, en premier lieu du conflit israélo-palestinien, risque d'entraîner une escalade à grande échelle.
🔹 Les États-Unis d'Amérique portent une responsabilité à part entière dans la dégradation de la situation, puisqu'ils bloquent depuis près d'un an l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution exigeant la fin des hostilités dans la bande de Gaza et la mise en place des conditions nécessaires à l'acheminement de l'aide humanitaire à la population de ce territoire.
#Ukraine
🔹 Le régime de Kiev, soutenu par ses sponsors occidentaux, continue d'utiliser des méthodes terroristes contre la population et les infrastructures civiles dans les régions russes.
🔹 Les forces de l'ordre russes reçoivent des preuves de crimes de guerre commis par des combattants ukrainiens et des mercenaires étrangers dans la région de Koursk.
🔹 Le régime de Kiev ne cache pas ses liens avec des groupes terroristes dans le monde entier, en particulier sur le continent africain et au Proche-Orient.
#BRICS
🔹 Avec les nouveaux participants, la «palette de couleurs» des BRICS est devenue encore plus riche, plus brillante et plus polyvalente. La position internationale de cet organisme, sa capacité à influencer positivement la politique mondiale et à défendre les intérêts du Sud Global et de l'Est ont été considérablement renforcées.
#RussieChine
🔹 En trois quarts de siècle, les relations bilatérales russo-chinoises ont parcouru un long chemin et atteint un niveau sans précédent. Le partenariat global et l'interaction stratégique entre la Russie et la Chine continuent de se renforcer progressivement et constituent un modèle de dialogue mutuellement respectueux et de coopération mutuellement bénéfique entre grandes puissances.
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Forwarded from DIPLOMATIE RUSSE
🇷🇺🇨🇳 Sergueï Lavrov, Chef de la diplomatie russe, s'entretient avec son homologue chinois, Wang Yi, en marge de la réunion ministérielle des #BRICS
📍 Rio de Janeiro, 28 avril
#RussieChine
📍 Rio de Janeiro, 28 avril
#RussieChine
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Forwarded from DIPLOMATIE RUSSE
🇷🇺🇪🇹 Sergueï Lavrov et son homologue éthiopien Dr Gedion Timothewos se sont entretenus en marge de la réunion ministérielle des #BRICS
📍 Rio de Janeiro, 28 avril
#RussieÉthiopie
📍 Rio de Janeiro, 28 avril
#RussieÉthiopie
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Forwarded from DIPLOMATIE RUSSE
🎙 Interview de Sergueï Lavrov, Chef de la diplomatie russe, au journal brésilien O Globo (28 avril 2025)
❓ Question : L'un des objectifs de la présidence brésilienne des BRICS en 2025 est d'accroître les échanges commerciaux entre les pays membres. Quelles opportunités la Russie voit-elle pour accroître l'utilisation des monnaies locales dans les règlements commerciaux?
💬 Sergueï Lavrov : Dans le contexte de fragmentation accélérée de l'économie mondiale, il est naturel que les pays du Sud global et de l'Est réduisent la part des monnaies occidentales dans les règlements mutuels.
Personne ne veut souffrir des sanctions que l'Occident impose aux pays indésirables, en utilisant sa position de monopole sur les marchés financiers.
❗️ Il est inacceptable que les monnaies de réserve soient utilisées comme une arme de concurrence et que les paiements (même pour la fourniture de produits socialement importants) soient bloqués sous des prétextes politiques.
Les #BRICS mènent un travail visant à assurer des règlements ininterrompus. Nous pouvons parler de bons résultats. Par exemple, la part du rouble et des devises des pays amis s'élevait à 90% dans les règlements de la Russie avec les pays des BRICS en 2024.
Nos priorités incluent également les travaux sur la mise en place de mécanismes de paiement durables. La déclaration du sommet des BRICS de Kazan en 2024 mentionne l'Initiative de paiement transfrontalier, l'infrastructure de règlement et de compensation, la société de réassurance et la nouvelle plateforme d'investissement.
👉 Ces initiatives visent à créer des conditions favorables à l'augmentation des volumes d'échanges et d'investissements entre les pays des BRICS. Nous espérons que leur mise en œuvre se poursuivra cette année sous l'égide de la présidence brésilienne.
❓ Question : Un autre sujet important pour les BRICS est le renforcement de la gouvernance mondiale et du multilatéralisme. Selon vous, que peuvent faire les États des BRICS dans ce sens?
💬 Sergueï Lavrov : Depuis leur création en 2006, le groupe des BRICS s'est considérablement renforcé. Aujourd'hui, il s'agit du centre de coordination des intérêts des principaux pays de la majorité mondiale. [...]
Les BRICS attirent dans ses rangs les pays qui cherchent un partenariat égal au nom du développement conjoint. Lors de la présidence russe en 2024, la décision des dirigeants d'inviter l'Indonésie à rejoindre les BRICS a été confirmée. La catégorie de partenaires de l'association a été créée, qui comprend actuellement neuf pays.
☝️ Les pays des BRICS ne cherchent pas à prendre la place de qui que ce soit, mais cherchent à créer des conditions favorables au renforcement de leur potentiel.
D'autres priorités de l'association sont le soutien aux pays de la majorité mondiale dans la résolution de leurs problèmes urgents, ainsi que l'augmentation de la représentation du Sud global et de l'Est dans le système de gouvernance mondiale.
Points forts :
• Il est tout à fait clair pour nous que la formation d'un ordre mondial multipolaire implique l'augmentation de la représentation au Conseil de sécurité de l'ONU du Sud global et de l'Est, c'est-à-dire des pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
• Lors de nos contacts avec des représentants de l'administration américaine, nous avons parlé en détail des causes profondes et de la genèse de la crise ukrainienne. [...] Nous avons l'impression que nos interlocuteurs américains ont commencé à mieux comprendre la position de la Russie sur la situation concernant l'Ukraine.
• Nous restons ouverts aux négociations. Mais la balle n'est pas dans notre camp. [...] Le régime de Zelenski a fait preuve d'un manque de volonté politique de paix et d'un refus de renoncer à la poursuite de la guerre, soutenue par les milieux russophobes de plusieurs pays de l'Union européenne, principalement la France et l'Allemagne, ainsi que la Grande-Bretagne.
🔎 En savoir plus
❓ Question : L'un des objectifs de la présidence brésilienne des BRICS en 2025 est d'accroître les échanges commerciaux entre les pays membres. Quelles opportunités la Russie voit-elle pour accroître l'utilisation des monnaies locales dans les règlements commerciaux?
💬 Sergueï Lavrov : Dans le contexte de fragmentation accélérée de l'économie mondiale, il est naturel que les pays du Sud global et de l'Est réduisent la part des monnaies occidentales dans les règlements mutuels.
Personne ne veut souffrir des sanctions que l'Occident impose aux pays indésirables, en utilisant sa position de monopole sur les marchés financiers.
❗️ Il est inacceptable que les monnaies de réserve soient utilisées comme une arme de concurrence et que les paiements (même pour la fourniture de produits socialement importants) soient bloqués sous des prétextes politiques.
Les #BRICS mènent un travail visant à assurer des règlements ininterrompus. Nous pouvons parler de bons résultats. Par exemple, la part du rouble et des devises des pays amis s'élevait à 90% dans les règlements de la Russie avec les pays des BRICS en 2024.
Nos priorités incluent également les travaux sur la mise en place de mécanismes de paiement durables. La déclaration du sommet des BRICS de Kazan en 2024 mentionne l'Initiative de paiement transfrontalier, l'infrastructure de règlement et de compensation, la société de réassurance et la nouvelle plateforme d'investissement.
👉 Ces initiatives visent à créer des conditions favorables à l'augmentation des volumes d'échanges et d'investissements entre les pays des BRICS. Nous espérons que leur mise en œuvre se poursuivra cette année sous l'égide de la présidence brésilienne.
❓ Question : Un autre sujet important pour les BRICS est le renforcement de la gouvernance mondiale et du multilatéralisme. Selon vous, que peuvent faire les États des BRICS dans ce sens?
💬 Sergueï Lavrov : Depuis leur création en 2006, le groupe des BRICS s'est considérablement renforcé. Aujourd'hui, il s'agit du centre de coordination des intérêts des principaux pays de la majorité mondiale. [...]
Les BRICS attirent dans ses rangs les pays qui cherchent un partenariat égal au nom du développement conjoint. Lors de la présidence russe en 2024, la décision des dirigeants d'inviter l'Indonésie à rejoindre les BRICS a été confirmée. La catégorie de partenaires de l'association a été créée, qui comprend actuellement neuf pays.
☝️ Les pays des BRICS ne cherchent pas à prendre la place de qui que ce soit, mais cherchent à créer des conditions favorables au renforcement de leur potentiel.
D'autres priorités de l'association sont le soutien aux pays de la majorité mondiale dans la résolution de leurs problèmes urgents, ainsi que l'augmentation de la représentation du Sud global et de l'Est dans le système de gouvernance mondiale.
Points forts :
• Il est tout à fait clair pour nous que la formation d'un ordre mondial multipolaire implique l'augmentation de la représentation au Conseil de sécurité de l'ONU du Sud global et de l'Est, c'est-à-dire des pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
• Lors de nos contacts avec des représentants de l'administration américaine, nous avons parlé en détail des causes profondes et de la genèse de la crise ukrainienne. [...] Nous avons l'impression que nos interlocuteurs américains ont commencé à mieux comprendre la position de la Russie sur la situation concernant l'Ukraine.
• Nous restons ouverts aux négociations. Mais la balle n'est pas dans notre camp. [...] Le régime de Zelenski a fait preuve d'un manque de volonté politique de paix et d'un refus de renoncer à la poursuite de la guerre, soutenue par les milieux russophobes de plusieurs pays de l'Union européenne, principalement la France et l'Allemagne, ainsi que la Grande-Bretagne.
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📰 Interview de la Directrice du département du partenariat avec l'Afrique du MAE russe, Tatiana Dovgalenko, avec New Eastern Outlook (19 mai 2025)
Points clés :
• Les relations russo-africaines connaissent une renaissance après une période d’oubli suite à la dissolution de l’URSS et traversent une transformation qualitative.
• Notre travail s’articule autour du vaste Plan d’action 2023-2026 du Forum de partenariat Russie-Afrique, approuvé au plus haut niveau.
• Notre aspiration commune à une souveraineté authentique, à la justice et à un ordre mondial plus démocratique [...] constitue une constante immuable des relations russo-africaines.
• Nous prévoyons également de renforcer l’institutionnalisation de nos relations avec la CAE, l'IGAD, le COMESA, la SADC, la CEDEAO, et la CEEAC. Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive.
• Il est important que les partenaires africains considèrent la Russie comme l’un des leaders du système polycentrique émergent des relations internationales.
• L’expansion de notre réseau de missions diplomatiques constitue la preuve tangible de notre retour en Afrique et de l’ampleur de nos projets de développement des relations avec les pays du continent.
• La Russie œuvre de manière constante au renforcement du rôle du continent africain dans un monde multipolaire.
• Grâce à l’action déterminante de la Russie, l’Union africaine a obtenu en septembre 2023 le statut de membre permanent du #G20, renforçant ainsi considérablement la voix collective de l’Afrique sur la scène mondiale.
• L’intérêt des États africains pour les #BRICS ne cesse de croître. À ce jour, l’Afrique du Sud, l’Égypte et l’Éthiopie en sont membres à part entière, tandis que le Nigeria et l’Ouganda ont rejoint le groupe en janvier dernier en tant que pays partenaires.
• En Afrique, on comprend parfaitement les causes profondes de la crise ukrainienne et le rôle de l’Occident dans son déclenchement.
• Le non-alignement aux sanctions contre la Russie démontre clairement la position souveraine et ferme de nos partenaires africains, qui n’ont pas cédé à la pression occidentale et ont opté pour des relations constructives avec la Russie.
• L’Afrique n’est pas une arène de rivalité géopolitique, mais un espace de coopération mutuellement bénéfique – à condition que celle-ci se développe dans un cadre strictement égalitaire et respectueux.
• En 2024, les exportations russes de produits agricoles vers l’Afrique ont augmenté de près de 20%, dépassant 7 milliards de dollars américains et atteignant 45 pays du continent.
• Les opérateurs économiques russes ne manifestent pas seulement un intérêt, mais travaillent depuis longtemps avec succès dans divers secteurs clés des économies africaines : industrie pétrolière et gazière, énergie nucléaire, industrie chimique, construction de matériel de transport, prospection géologique, extraction minière, agriculture et pêche.
• Le projet russe le plus ambitieux et emblématique en Afrique reste la construction par Rosatom de la centrale nucléaire d’El-Dabaa, la plus grande du continent. La société Alrosa mène depuis des années des activités d’exploration et d’extraction de diamants en Angola et au Zimbabwe. Rusal exploite des gisements de bauxite et d'alumine en Guinée. Lukoil développe des projets pétroliers en Égypte, au Cameroun, au Ghana, au Nigeria et en République du Congo. On notera également l’activité dynamique de Yandex en Afrique avec son service numérique de réservation de taxi Yango.
• Nos universités accueillent plus de 32 000 étudiants africains, dont plus de 8 000 bénéficient de places financées par l’État. Depuis 2022, le quota de bourses pour l’Afrique a plus que doublé, atteignant 4 800 places.
• Nos partenaires africains manifestent un vif intérêt pour plusieurs axes de coopération : la lutte contre les maladies infectieuses et non transmissibles, la formation initiale et continue du personnel médical, l’approvisionnement en médicaments et dispositifs médicaux russes.
🔎 À lire en intégralité ici
#RussieAfrique
Points clés :
• Les relations russo-africaines connaissent une renaissance après une période d’oubli suite à la dissolution de l’URSS et traversent une transformation qualitative.
• Notre travail s’articule autour du vaste Plan d’action 2023-2026 du Forum de partenariat Russie-Afrique, approuvé au plus haut niveau.
• Notre aspiration commune à une souveraineté authentique, à la justice et à un ordre mondial plus démocratique [...] constitue une constante immuable des relations russo-africaines.
• Nous prévoyons également de renforcer l’institutionnalisation de nos relations avec la CAE, l'IGAD, le COMESA, la SADC, la CEDEAO, et la CEEAC. Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive.
• Il est important que les partenaires africains considèrent la Russie comme l’un des leaders du système polycentrique émergent des relations internationales.
• L’expansion de notre réseau de missions diplomatiques constitue la preuve tangible de notre retour en Afrique et de l’ampleur de nos projets de développement des relations avec les pays du continent.
• La Russie œuvre de manière constante au renforcement du rôle du continent africain dans un monde multipolaire.
• Grâce à l’action déterminante de la Russie, l’Union africaine a obtenu en septembre 2023 le statut de membre permanent du #G20, renforçant ainsi considérablement la voix collective de l’Afrique sur la scène mondiale.
• L’intérêt des États africains pour les #BRICS ne cesse de croître. À ce jour, l’Afrique du Sud, l’Égypte et l’Éthiopie en sont membres à part entière, tandis que le Nigeria et l’Ouganda ont rejoint le groupe en janvier dernier en tant que pays partenaires.
• En Afrique, on comprend parfaitement les causes profondes de la crise ukrainienne et le rôle de l’Occident dans son déclenchement.
• Le non-alignement aux sanctions contre la Russie démontre clairement la position souveraine et ferme de nos partenaires africains, qui n’ont pas cédé à la pression occidentale et ont opté pour des relations constructives avec la Russie.
• L’Afrique n’est pas une arène de rivalité géopolitique, mais un espace de coopération mutuellement bénéfique – à condition que celle-ci se développe dans un cadre strictement égalitaire et respectueux.
• En 2024, les exportations russes de produits agricoles vers l’Afrique ont augmenté de près de 20%, dépassant 7 milliards de dollars américains et atteignant 45 pays du continent.
• Les opérateurs économiques russes ne manifestent pas seulement un intérêt, mais travaillent depuis longtemps avec succès dans divers secteurs clés des économies africaines : industrie pétrolière et gazière, énergie nucléaire, industrie chimique, construction de matériel de transport, prospection géologique, extraction minière, agriculture et pêche.
• Le projet russe le plus ambitieux et emblématique en Afrique reste la construction par Rosatom de la centrale nucléaire d’El-Dabaa, la plus grande du continent. La société Alrosa mène depuis des années des activités d’exploration et d’extraction de diamants en Angola et au Zimbabwe. Rusal exploite des gisements de bauxite et d'alumine en Guinée. Lukoil développe des projets pétroliers en Égypte, au Cameroun, au Ghana, au Nigeria et en République du Congo. On notera également l’activité dynamique de Yandex en Afrique avec son service numérique de réservation de taxi Yango.
• Nos universités accueillent plus de 32 000 étudiants africains, dont plus de 8 000 bénéficient de places financées par l’État. Depuis 2022, le quota de bourses pour l’Afrique a plus que doublé, atteignant 4 800 places.
• Nos partenaires africains manifestent un vif intérêt pour plusieurs axes de coopération : la lutte contre les maladies infectieuses et non transmissibles, la formation initiale et continue du personnel médical, l’approvisionnement en médicaments et dispositifs médicaux russes.
🔎 À lire en intégralité ici
#RussieAfrique
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🎙 Allocution de Sergueï Lavrov, Chef de la diplomatie russe, lors d'une réception à l'occasion de la Journée de l'Afrique (Moscou, 26 mai 2025)
💬 Chers collègues,
Cette année marque le 80e Anniversaire de la fin de la Grande Guerre patriotique et de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que le 65e Anniversaire de l'adoption de la Déclaration des Nations unies sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. <...> Ces événements historiques sont étroitement liés.
Le 10 mai 1945, dans un télégramme de félicitations adressé au chef du gouvernement soviétique, Joseph Staline, l'empereur d'Éthiopie, Hailé Sélassié Ier, a souligné: « Cette victoire, qui met fin à la tyrannie la plus sauvage que le monde n'ait jamais connue, nous a amenés à l'aube d'une époque de plus grand bonheur et de plus grande justice pour tous les peuples qui étaient menacés d'élimination. »
Nous nous souvenons et apprécions que des centaines de milliers d'Africains aient combattu dans les armées de la coalition antihitlérienne, rapprochant ainsi la Victoire. À son tour, la défaite du nazisme a contribué au développement du mouvement de libération nationale et a accéléré l'effondrement du système colonial. <...>
Aujourd'hui, la Russie continue de contribuer au renforcement de la position de l'Afrique en tant que centre authentique et influent du développement mondial. Elle soutient notamment les aspirations des Africains à obtenir une résidence permanente au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous continuerons à aider les pays africains intéressés à renforcer leurs capacités de défense, à lutter contre le terrorisme et à garantir la sécurité alimentaire et énergétique. <...>
Nous saluons le développement dynamique des processus d'intégration qui contribuent à renforcer la solidarité sur le continent et à rendre sa voix plus forte. L'Union africaine joue ici un rôle clé.<...> Nous pensons que le thème 2025 de l'Union africaine « Justice pour les Africains et les personnes d'ascendance africaine à travers les réparations » est conforme à l'esprit du temps.
Un pas important dans cette direction a été l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies en décembre 2024 de la résolution sur l'éradication du colonialisme sous toutes ses formes et manifestations, prescrivant d'examiner l'instauration d'une Journée internationale contre le colonialisme le 14 décembre, jour de l'adoption de la Déclaration des Nations unies sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.
Nous espérons que le projet de résolution correspondant sera adopté dès cet automne lors de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies. Cela contribuera bien sûr à la lutte contre les pratiques néocoloniales que les pays occidentaux continuent d'utiliser dans leurs relations avec le Sud global et l'Est. <...>
Nous constatons un développement dynamique des relations commerciales et économiques. En 2024, les échanges commerciaux entre la Russie et l'Afrique ont dépassé 27,7 milliards de dollars. Il est clair que compte tenu de notre potentiel actuel, ce n'est pas la limite de nos capacités.
L'un des domaines les plus dynamiques de la coopération russo-africaine est traditionnellement l'éducation. Aujourd'hui, plus de 32.000 étudiants africains font leurs études dans nos universités. <...>
Nous voyons de grandes perspectives dans le développement de leurs contacts avec les associations d'intégration d'Eurasie, à savoir l'Union économique eurasiatique (#UEE), l'#OTSC et l'#OCS. Bien entendu, nous soutenons pleinement le développement de relations de coopération entre l'Union africaine et les #BRICS.
Notre volonté d'approfondir le partenariat stratégique russo-africain diversifié se reflète dans la création d'une nouvelle unité structurelle au sein du Ministère russe des Affaires étrangères: le Département du Partenariat avec l'Afrique. <...>
🎉 Je voudrais vous féliciter une fois encore pour cette fête et souhaiter aux peuples africains et à toutes les personnes présentes paix, santé et prospérité.
🔎 Texte intégral
#RussieAfrique
💬 Chers collègues,
Cette année marque le 80e Anniversaire de la fin de la Grande Guerre patriotique et de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que le 65e Anniversaire de l'adoption de la Déclaration des Nations unies sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. <...> Ces événements historiques sont étroitement liés.
Le 10 mai 1945, dans un télégramme de félicitations adressé au chef du gouvernement soviétique, Joseph Staline, l'empereur d'Éthiopie, Hailé Sélassié Ier, a souligné: « Cette victoire, qui met fin à la tyrannie la plus sauvage que le monde n'ait jamais connue, nous a amenés à l'aube d'une époque de plus grand bonheur et de plus grande justice pour tous les peuples qui étaient menacés d'élimination. »
Nous nous souvenons et apprécions que des centaines de milliers d'Africains aient combattu dans les armées de la coalition antihitlérienne, rapprochant ainsi la Victoire. À son tour, la défaite du nazisme a contribué au développement du mouvement de libération nationale et a accéléré l'effondrement du système colonial. <...>
Aujourd'hui, la Russie continue de contribuer au renforcement de la position de l'Afrique en tant que centre authentique et influent du développement mondial. Elle soutient notamment les aspirations des Africains à obtenir une résidence permanente au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous continuerons à aider les pays africains intéressés à renforcer leurs capacités de défense, à lutter contre le terrorisme et à garantir la sécurité alimentaire et énergétique. <...>
Nous saluons le développement dynamique des processus d'intégration qui contribuent à renforcer la solidarité sur le continent et à rendre sa voix plus forte. L'Union africaine joue ici un rôle clé.<...> Nous pensons que le thème 2025 de l'Union africaine « Justice pour les Africains et les personnes d'ascendance africaine à travers les réparations » est conforme à l'esprit du temps.
Un pas important dans cette direction a été l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies en décembre 2024 de la résolution sur l'éradication du colonialisme sous toutes ses formes et manifestations, prescrivant d'examiner l'instauration d'une Journée internationale contre le colonialisme le 14 décembre, jour de l'adoption de la Déclaration des Nations unies sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.
Nous espérons que le projet de résolution correspondant sera adopté dès cet automne lors de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies. Cela contribuera bien sûr à la lutte contre les pratiques néocoloniales que les pays occidentaux continuent d'utiliser dans leurs relations avec le Sud global et l'Est. <...>
Nous constatons un développement dynamique des relations commerciales et économiques. En 2024, les échanges commerciaux entre la Russie et l'Afrique ont dépassé 27,7 milliards de dollars. Il est clair que compte tenu de notre potentiel actuel, ce n'est pas la limite de nos capacités.
L'un des domaines les plus dynamiques de la coopération russo-africaine est traditionnellement l'éducation. Aujourd'hui, plus de 32.000 étudiants africains font leurs études dans nos universités. <...>
Nous voyons de grandes perspectives dans le développement de leurs contacts avec les associations d'intégration d'Eurasie, à savoir l'Union économique eurasiatique (#UEE), l'#OTSC et l'#OCS. Bien entendu, nous soutenons pleinement le développement de relations de coopération entre l'Union africaine et les #BRICS.
Notre volonté d'approfondir le partenariat stratégique russo-africain diversifié se reflète dans la création d'une nouvelle unité structurelle au sein du Ministère russe des Affaires étrangères: le Département du Partenariat avec l'Afrique. <...>
🎉 Je voudrais vous féliciter une fois encore pour cette fête et souhaiter aux peuples africains et à toutes les personnes présentes paix, santé et prospérité.
🔎 Texte intégral
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🎙 Allocution de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, lors du Forum du futur 2050 (Moscou, 9 juin 2025)
💬 Le thème du monde multipolaire a justement fait naître ces lueurs d'espoir que nous avons vues au milieu des années 1990. [...] En janvier 1996, Evgueni Primakov a été nommé ministre des Affaires étrangères. 👉 Il est devenu une réponse aux « incantations » de politologues connus sur le fait que la « fin de l'histoire » était arrivée, et que désormais et à l'avenir l'ordre libéral occidental s'emparerait sans obstacle de tout le globe terrestre, des pensées humaines, des âmes, des cœurs et de toute l'activité quotidienne.
Evgueni Primakov n'a pas seulement avancé ce concept, il le promouvait activement. Le premier pas concret sur cette voie a été la Déclaration sur le monde multipolaire et la formation d'un nouvel ordre international, signée par les dirigeants de la Russie et de la Chine à Moscou en 1997. [...]
En 2002, quand Vladimir Poutine est devenu président, a eu lieu le premier sommet trilatéral Russie-Inde-Chine. Et depuis lors cette « troïka », le #RIC, s'est affirmée comme un format utile pour tous les participants. [...]
La multipolarité depuis lors prend de l'ampleur. [...] De nouveaux centres de force sont apparus en Eurasie, dans la région Asie-Pacifique, au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique latine, partout en somme. Cette tendance reflète l'aspiration des pays de chaque région à prendre en main la responsabilité de leur développement, du développement de leurs parties du monde. [...]
En décembre 2024, à l'initiative du Groupe d'amis pour la défense de la Charte de l'ONU, [...] a été adoptée une résolution justement consacrée à la nécessité de lutter contre les pratiques modernes de néocolonialisme. Lors de la prochaine 80e session de l'Assemblée générale de l'ONU cet automne, ce thème sera l'un des plus importants et suscitant de sérieux débats.
Le fait que la multipolarité soit une réalité géopolitique est également reconnu en Occident. Je rappelle que déjà des représentants de l'administration de Joe Biden en parlaient.
Marco Rubio, mon homologue, actuel Secrétaire d'État des États-Unis, a qualifié en janvier 2025 l'ordre mondial unipolaire de « produit anormal de la fin de la guerre froide ». Quand il semblait que la « fin de l'histoire » était arrivée et que tout serait désormais comme l'Occident l'avait décidé.
Le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, malgré toutes ses déclarations assez controversées et peu réfléchies sur d'autres sujets, constate clairement concernant la multipolarité que cette tendance est sérieuse et durable, qu'elle est irréversible. [...]
Les contacts et notre travail commun se concentrent avant tout dans l'environnement le plus proche et dans des structures comme #BRICS, #OCS, #CEI et #UÉEA. Pour que le monde se développe ainsi, il faut respecter les principes généralement acceptés. [...]
Le modèle euro-atlantique s'est discrédité. Cela concerne non seulement l'OSCE, mais aussi l'OTAN, autre produit des concepts euro-atlantiques. Nous pouvons désormais affirmer avec certitude que cela concerne également l'UE. [...]
Il existe l'UÉEA, qui entretient des relations avec l'OCS. Ces organisations entretiennent des relations avec l'Asean. Il existe des relations entre l'UEE et des projets dans le cadre de l'initiative chinoise « la Ceinture et la Route ».
Si nous réunissons ceux qui prévoient de travailler dans chacun de ces domaines et que nous examinons les domaines où ces plans peuvent être harmonisés de manière bénéfique, le président russe Vladimir Poutine a qualifié ce processus de formation du Grand Partenariat eurasien.
🌏 Nous proposons de développer le Grand Partenariat Eurasien sur la base de l’ouverture à tous les pays du continent sans exception, ce qui donne aux États qui y sont situés d’énormes avantages concurrentiels, auxquels l’Occident veut désormais renoncer.
Lisez l’intégralité de l'allocution
💬 Le thème du monde multipolaire a justement fait naître ces lueurs d'espoir que nous avons vues au milieu des années 1990. [...] En janvier 1996, Evgueni Primakov a été nommé ministre des Affaires étrangères. 👉 Il est devenu une réponse aux « incantations » de politologues connus sur le fait que la « fin de l'histoire » était arrivée, et que désormais et à l'avenir l'ordre libéral occidental s'emparerait sans obstacle de tout le globe terrestre, des pensées humaines, des âmes, des cœurs et de toute l'activité quotidienne.
Evgueni Primakov n'a pas seulement avancé ce concept, il le promouvait activement. Le premier pas concret sur cette voie a été la Déclaration sur le monde multipolaire et la formation d'un nouvel ordre international, signée par les dirigeants de la Russie et de la Chine à Moscou en 1997. [...]
En 2002, quand Vladimir Poutine est devenu président, a eu lieu le premier sommet trilatéral Russie-Inde-Chine. Et depuis lors cette « troïka », le #RIC, s'est affirmée comme un format utile pour tous les participants. [...]
La multipolarité depuis lors prend de l'ampleur. [...] De nouveaux centres de force sont apparus en Eurasie, dans la région Asie-Pacifique, au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique latine, partout en somme. Cette tendance reflète l'aspiration des pays de chaque région à prendre en main la responsabilité de leur développement, du développement de leurs parties du monde. [...]
En décembre 2024, à l'initiative du Groupe d'amis pour la défense de la Charte de l'ONU, [...] a été adoptée une résolution justement consacrée à la nécessité de lutter contre les pratiques modernes de néocolonialisme. Lors de la prochaine 80e session de l'Assemblée générale de l'ONU cet automne, ce thème sera l'un des plus importants et suscitant de sérieux débats.
Le fait que la multipolarité soit une réalité géopolitique est également reconnu en Occident. Je rappelle que déjà des représentants de l'administration de Joe Biden en parlaient.
Marco Rubio, mon homologue, actuel Secrétaire d'État des États-Unis, a qualifié en janvier 2025 l'ordre mondial unipolaire de « produit anormal de la fin de la guerre froide ». Quand il semblait que la « fin de l'histoire » était arrivée et que tout serait désormais comme l'Occident l'avait décidé.
Le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, malgré toutes ses déclarations assez controversées et peu réfléchies sur d'autres sujets, constate clairement concernant la multipolarité que cette tendance est sérieuse et durable, qu'elle est irréversible. [...]
Les contacts et notre travail commun se concentrent avant tout dans l'environnement le plus proche et dans des structures comme #BRICS, #OCS, #CEI et #UÉEA. Pour que le monde se développe ainsi, il faut respecter les principes généralement acceptés. [...]
Le modèle euro-atlantique s'est discrédité. Cela concerne non seulement l'OSCE, mais aussi l'OTAN, autre produit des concepts euro-atlantiques. Nous pouvons désormais affirmer avec certitude que cela concerne également l'UE. [...]
Il existe l'UÉEA, qui entretient des relations avec l'OCS. Ces organisations entretiennent des relations avec l'Asean. Il existe des relations entre l'UEE et des projets dans le cadre de l'initiative chinoise « la Ceinture et la Route ».
Si nous réunissons ceux qui prévoient de travailler dans chacun de ces domaines et que nous examinons les domaines où ces plans peuvent être harmonisés de manière bénéfique, le président russe Vladimir Poutine a qualifié ce processus de formation du Grand Partenariat eurasien.
🌏 Nous proposons de développer le Grand Partenariat Eurasien sur la base de l’ouverture à tous les pays du continent sans exception, ce qui donne aux États qui y sont situés d’énormes avantages concurrentiels, auxquels l’Occident veut désormais renoncer.
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⚡️ #SPIEF2025 bat son plein
Le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, les membres du Gouvernement russe ainsi que les chefs des organismes fédéraux participent activement aux travaux du XXVIIIe Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF-2025)
🗓 Le 18 juin, en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a rencontré Dilma Rousseff, Présidente de la Nouvelle banque de développement, créée par les pays des #BRICS.
🇷🇺🇿🇦 Le 19 juin, en marge du SPIEF-2025, une rencontre a eu lieu entre le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, et le Vice-Président de la République d’Afrique du Sud, Paul Mashatile.
🌐 Les 18 et 19 juin, le Vice-Premier ministre Alexandre Novak a rencontré le Secrétaire général de l’OPEP, Haitham Al-Ghais, le Ministre hongrois des Affaires étrangères et des Relations économiques extérieures, Peter Szijjarto, le Ministre saoudien de l’Énergie, Abdelaziz ben Salmane Al Saoud, et le Ministre turc de l’Énergie et des Ressources naturelles, Alparslan Bayraktar.
🇷🇺🇹🇲 Le 19 juin, une réunion de travail des coprésidents de la Commission intergouvernementale russo-turkmène pour la coopération économique s’est tenue.
👉 Le Procureur général de Russie, Igor Krasnov, a rencontré le Contrôleur général de la République de Cuba, le Procureur général auprès de la Cour d’appel suprême de Turquie, les Procureurs généraux d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. Il a également signé un programme de coopération avec le Procureur général d’Angola.
👉 Le Ministre russe de l’Énergie, Sergueï Tsivilev, a tenu une réunion de travail avec le Ministre pakistanais du Pétrole, Ali Pervaiz Malik, et a mené des pourparlers avec le Ministre de l’Énergie du Burkina Faso et a abordé les questions de coopération dans le secteur énergétique avec la délégation cubaine.
🇷🇺🇮🇳 La Ministre russe de la Culture, Olga Lioubimova, a rencontré le Ministre indien de l’Information et de la Radiodiffusion, Ashwini Vaishnaw.
Le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, les membres du Gouvernement russe ainsi que les chefs des organismes fédéraux participent activement aux travaux du XXVIIIe Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF-2025)
🗓 Le 18 juin, en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a rencontré Dilma Rousseff, Présidente de la Nouvelle banque de développement, créée par les pays des #BRICS.
🇷🇺🇿🇦 Le 19 juin, en marge du SPIEF-2025, une rencontre a eu lieu entre le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, et le Vice-Président de la République d’Afrique du Sud, Paul Mashatile.
🌐 Les 18 et 19 juin, le Vice-Premier ministre Alexandre Novak a rencontré le Secrétaire général de l’OPEP, Haitham Al-Ghais, le Ministre hongrois des Affaires étrangères et des Relations économiques extérieures, Peter Szijjarto, le Ministre saoudien de l’Énergie, Abdelaziz ben Salmane Al Saoud, et le Ministre turc de l’Énergie et des Ressources naturelles, Alparslan Bayraktar.
🇷🇺🇹🇲 Le 19 juin, une réunion de travail des coprésidents de la Commission intergouvernementale russo-turkmène pour la coopération économique s’est tenue.
👉 Le Procureur général de Russie, Igor Krasnov, a rencontré le Contrôleur général de la République de Cuba, le Procureur général auprès de la Cour d’appel suprême de Turquie, les Procureurs généraux d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. Il a également signé un programme de coopération avec le Procureur général d’Angola.
👉 Le Ministre russe de l’Énergie, Sergueï Tsivilev, a tenu une réunion de travail avec le Ministre pakistanais du Pétrole, Ali Pervaiz Malik, et a mené des pourparlers avec le Ministre de l’Énergie du Burkina Faso et a abordé les questions de coopération dans le secteur énergétique avec la délégation cubaine.
🇷🇺🇮🇳 La Ministre russe de la Culture, Olga Lioubimova, a rencontré le Ministre indien de l’Information et de la Radiodiffusion, Ashwini Vaishnaw.
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🎙 Discours du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, lors de la session plénière du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (20 juin 2025)
🌏 Avec la participation de :
— Président de la République d’Indonésie, Prabowo Subianto ;
— Représentant de Sa Majesté le Roi de Bahreïn pour les affaires humanitaires et la jeunesse, Conseiller pour la sécurité nationale, Commandant de la Garde royale, chef de la délégation du pays invité d'honneur du XXVIIIe Forum économique international de Saint-Pétersbourg, Nasser ben Hamed Al Khalifa ;
— Vice-Premier du Conseil des affaires de l’État de la République populaire de Chine, Ding Xuexiang ;
— Vice-Président de la République d’Afrique du Sud, Paul Mashatile.
Points clés :
• La Russie se situe déjà au quatrième rang mondial en termes de produit intérieur brut, et le premier en Europe.
• Au cours des deux dernières années, des résultats positifs ont été enregistrés dans l’agriculture, l’industrie dans son ensemble, le secteur de la construction, la logistique, les services, les finances et les technologies de l'information – c’est-à-dire pratiquement dans tous les secteurs clés de l’économie nationale.
• La croissance du PIB non pétrolier et gazier de la Russie en 2023 est de 7,2 %, et en 2024, elle est presque de 5 %, soit 4,9 %.
• Rien que l’an dernier, nos entrepreneurs ont enregistré près de 77 000 marques, principalement des produits de l'industrie légère, des logiciels, des produits chimiques ménagers et d'autres produits. C’est 12 % de plus que l’année précédente.
• La Russie met en œuvre une politique écologique : elle ne s'appuie pas sur les ressources naturelles pour réaliser des profits à court terme, mais les préserve et les accroît dans l'intérêt de la population, pour le bien de toute la société.
• L’objectif de notre modèle national est que, d’ici 2030, la Russie figure parmi les vingt premiers pays mondiaux en termes de conditions de gestion des affaires, selon les méthodologies internationales actualisées, et devienne un exemple pour nos amis et partenaires au sein des #BRICS.
• Un nouveau modèle de développement est nécessaire, fondé non pas sur les règles du néocolonialisme, où le soi-disant « milliard doré » extrait les ressources des autres pays au profit d’un cercle étroit d’élites – non pas même dans l’intérêt des peuples de ces pays, mais bien dans l’intérêt de ces élites.
• Avec nos partenaires de l’Union économique eurasiatique (#UEEA), nous allons modifier nos politiques douanière et tarifaire afin de stimuler la création de nouvelles chaînes de production, le transfert vers nos pays de solutions technologiques avancées, ce qui contribuera également à améliorer la qualité de l’emploi et à créer en Russie des emplois hautement qualifiés et bien rémunérés.
• Nous accordons une attention particulière au renforcement des liens au sein des BRICS. Le volume des échanges entre nos pays a déjà dépassé un trillion de dollars et continue de croître.
• En ce qui concerne les infrastructures de paiement, nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires des BRICS, à mettre en place des mécanismes et services efficaces, fiables et indépendants de toute ingérence extérieure.
• Alors qu’au début du XXIe siècle, les pays des BRICS représentaient environ un cinquième de l’économie mondiale, ils en représentent aujourd’hui 40 %. Et il est évident que cette part ne fera qu’augmenter. C’est, comme on dit, un fait avéré, un phénomène inévitable, principalement porté par les pays dynamiques du Sud global.
• Lors du sommet des BRICS, qui s’est tenu, comme je l’ai mentionné, à l’automne dernier à Kazan, 35 pays représentant près des deux tiers de la population mondiale et la moitié de l’économie globale ont exprimé une compréhension commune des approches nécessaires pour l’avenir du monde.
• Seules des actions conjointes dans le cadre d’organisations telles que les BRICS, ainsi que dans d’autres formats, peuvent assurer le progrès de toute la civilisation.
#SPIEF2025
🌏 Avec la participation de :
— Président de la République d’Indonésie, Prabowo Subianto ;
— Représentant de Sa Majesté le Roi de Bahreïn pour les affaires humanitaires et la jeunesse, Conseiller pour la sécurité nationale, Commandant de la Garde royale, chef de la délégation du pays invité d'honneur du XXVIIIe Forum économique international de Saint-Pétersbourg, Nasser ben Hamed Al Khalifa ;
— Vice-Premier du Conseil des affaires de l’État de la République populaire de Chine, Ding Xuexiang ;
— Vice-Président de la République d’Afrique du Sud, Paul Mashatile.
Points clés :
• La Russie se situe déjà au quatrième rang mondial en termes de produit intérieur brut, et le premier en Europe.
• Au cours des deux dernières années, des résultats positifs ont été enregistrés dans l’agriculture, l’industrie dans son ensemble, le secteur de la construction, la logistique, les services, les finances et les technologies de l'information – c’est-à-dire pratiquement dans tous les secteurs clés de l’économie nationale.
• La croissance du PIB non pétrolier et gazier de la Russie en 2023 est de 7,2 %, et en 2024, elle est presque de 5 %, soit 4,9 %.
• Rien que l’an dernier, nos entrepreneurs ont enregistré près de 77 000 marques, principalement des produits de l'industrie légère, des logiciels, des produits chimiques ménagers et d'autres produits. C’est 12 % de plus que l’année précédente.
• La Russie met en œuvre une politique écologique : elle ne s'appuie pas sur les ressources naturelles pour réaliser des profits à court terme, mais les préserve et les accroît dans l'intérêt de la population, pour le bien de toute la société.
• L’objectif de notre modèle national est que, d’ici 2030, la Russie figure parmi les vingt premiers pays mondiaux en termes de conditions de gestion des affaires, selon les méthodologies internationales actualisées, et devienne un exemple pour nos amis et partenaires au sein des #BRICS.
• Un nouveau modèle de développement est nécessaire, fondé non pas sur les règles du néocolonialisme, où le soi-disant « milliard doré » extrait les ressources des autres pays au profit d’un cercle étroit d’élites – non pas même dans l’intérêt des peuples de ces pays, mais bien dans l’intérêt de ces élites.
• Avec nos partenaires de l’Union économique eurasiatique (#UEEA), nous allons modifier nos politiques douanière et tarifaire afin de stimuler la création de nouvelles chaînes de production, le transfert vers nos pays de solutions technologiques avancées, ce qui contribuera également à améliorer la qualité de l’emploi et à créer en Russie des emplois hautement qualifiés et bien rémunérés.
• Nous accordons une attention particulière au renforcement des liens au sein des BRICS. Le volume des échanges entre nos pays a déjà dépassé un trillion de dollars et continue de croître.
• En ce qui concerne les infrastructures de paiement, nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires des BRICS, à mettre en place des mécanismes et services efficaces, fiables et indépendants de toute ingérence extérieure.
• Alors qu’au début du XXIe siècle, les pays des BRICS représentaient environ un cinquième de l’économie mondiale, ils en représentent aujourd’hui 40 %. Et il est évident que cette part ne fera qu’augmenter. C’est, comme on dit, un fait avéré, un phénomène inévitable, principalement porté par les pays dynamiques du Sud global.
• Lors du sommet des BRICS, qui s’est tenu, comme je l’ai mentionné, à l’automne dernier à Kazan, 35 pays représentant près des deux tiers de la population mondiale et la moitié de l’économie globale ont exprimé une compréhension commune des approches nécessaires pour l’avenir du monde.
• Seules des actions conjointes dans le cadre d’organisations telles que les BRICS, ainsi que dans d’autres formats, peuvent assurer le progrès de toute la civilisation.
#SPIEF2025
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🗓 Le 26 juin marque la Journée internationale de la lutte contre l'abus et le trafic de drogues, adoptée en 1987 par la résolution 42/112 de l'Assemblée générale des Nations unies.
Le Rapport mondial annuel sur les drogues, traditionnellement publié ce jour-là par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, témoigne de l'aggravation de la situation de drogue dans le monde entier.
La lutte contre la menace des drogues fait partie des priorités de sécurité nationale de la Russie, ce qui est inscrit dans la Stratégie de politique antidrogue de l'État de la Fédération de Russie à l'horizon 2030. Conformément à celle-ci, la Russie prône systématiquement l'application d'une approche globale et équilibrée, combinant des efforts policiers efficaces avec une prévention scientifiquement fondée de la toxicomanie, le traitement et la réhabilitation des consommateurs de drogues.
L'endiguement des défis actuels liés aux drogues est impossible sans une coordination étroite des efforts de tous les États. Les trois conventions spécialisées de l'ONU de 1961, 1971 et 1988 constituent une base solide pour la coopération dans ce domaine et prouvent leur nécessité et leur actualité. La Fédération de Russie insiste sur l'inadmissibilité de réviser ces documents fondamentaux, notamment dans le contexte de la légalisation des substances contrôlées. La Russie considère que les initiatives législatives de certains pays visant à lever l'interdiction et à réglementer par l'État la consommation non médicale de drogues non seulement diminuent la perception publique des risques liés à la consommation de drogues, mais constituent aussi une violation flagrante des dispositions desdites conventions.
❗️ La Russie insiste sur l'importance d'une coopération constructive et dépolitisée de toute la communauté internationale, notamment au sein des institutions correspondantes. En tant que membre responsable de la Commission des stupéfiants des Nations unies, notre pays continue de participer activement à l'élaboration de la politique mondiale des drogues et de soutenir les aspirations d'autres États à l'éradication résolue du problème des drogues.
La Russie estime hautement la coopération antidrogue avec ses partenaires de #CEI, #OCS, #OTSC, #ASEAN et #BRICS, visant à assurer le respect strict des conventions spécialisées et à résoudre le problème mondial des drogues.
La Russie est attachée à l'exécution consciencieuse des engagements pris. La preuve en est la large coopération du pays avec les organisations internationales. L'une des réalisations récentes dans ce domaine a été le lancement d'une formation d'amélioration des compétences pour les policiers de lutte antidrogue d'Égypte à l'Institut juridique de Sibérie du ministère russe de l'Intérieur à Krasnoïarsk, sous l'égide de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime. La Russie continuera d'apporter une aide de donateur et de réaliser des projets de formation dans le secteur policier pour ses partenaires en Asie centrale, en Iran, en Égypte, au Pakistan et dans d'autres régions, ainsi que de travailler avec la jeunesse dans le but de prévenir la toxicomanie.
La Russie accorde une attention particulière aux questions d'accessibilité des substances contrôlées à des fins médicales et scientifiques, ce qui est particulièrement pertinent pour les États en développement. Elle apporte un soutien financier aux activités de l'Organe international de contrôle des stupéfiants, ce qui permet d'organiser régulièrement des formations sur cette thématique dans diverses régions du monde. Le dernier événement de ce type pour dix pays d'Afrique de l'Est et de la Corne de l'Afrique a eu lieu en janvier 2025 et a suscité un large écho parmi les participants.
🤝 La Russie entend continuer à développer la coopération et maintenir un dialogue constructif avec toutes les parties intéressées afin de former un front solide de personnes partageant les mêmes idées dans la préservation du régime actuel de contrôle mondial des drogues et la construction d'une société exempte d'abus de drogues.
Le Rapport mondial annuel sur les drogues, traditionnellement publié ce jour-là par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, témoigne de l'aggravation de la situation de drogue dans le monde entier.
La lutte contre la menace des drogues fait partie des priorités de sécurité nationale de la Russie, ce qui est inscrit dans la Stratégie de politique antidrogue de l'État de la Fédération de Russie à l'horizon 2030. Conformément à celle-ci, la Russie prône systématiquement l'application d'une approche globale et équilibrée, combinant des efforts policiers efficaces avec une prévention scientifiquement fondée de la toxicomanie, le traitement et la réhabilitation des consommateurs de drogues.
L'endiguement des défis actuels liés aux drogues est impossible sans une coordination étroite des efforts de tous les États. Les trois conventions spécialisées de l'ONU de 1961, 1971 et 1988 constituent une base solide pour la coopération dans ce domaine et prouvent leur nécessité et leur actualité. La Fédération de Russie insiste sur l'inadmissibilité de réviser ces documents fondamentaux, notamment dans le contexte de la légalisation des substances contrôlées. La Russie considère que les initiatives législatives de certains pays visant à lever l'interdiction et à réglementer par l'État la consommation non médicale de drogues non seulement diminuent la perception publique des risques liés à la consommation de drogues, mais constituent aussi une violation flagrante des dispositions desdites conventions.
❗️ La Russie insiste sur l'importance d'une coopération constructive et dépolitisée de toute la communauté internationale, notamment au sein des institutions correspondantes. En tant que membre responsable de la Commission des stupéfiants des Nations unies, notre pays continue de participer activement à l'élaboration de la politique mondiale des drogues et de soutenir les aspirations d'autres États à l'éradication résolue du problème des drogues.
La Russie estime hautement la coopération antidrogue avec ses partenaires de #CEI, #OCS, #OTSC, #ASEAN et #BRICS, visant à assurer le respect strict des conventions spécialisées et à résoudre le problème mondial des drogues.
La Russie est attachée à l'exécution consciencieuse des engagements pris. La preuve en est la large coopération du pays avec les organisations internationales. L'une des réalisations récentes dans ce domaine a été le lancement d'une formation d'amélioration des compétences pour les policiers de lutte antidrogue d'Égypte à l'Institut juridique de Sibérie du ministère russe de l'Intérieur à Krasnoïarsk, sous l'égide de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime. La Russie continuera d'apporter une aide de donateur et de réaliser des projets de formation dans le secteur policier pour ses partenaires en Asie centrale, en Iran, en Égypte, au Pakistan et dans d'autres régions, ainsi que de travailler avec la jeunesse dans le but de prévenir la toxicomanie.
La Russie accorde une attention particulière aux questions d'accessibilité des substances contrôlées à des fins médicales et scientifiques, ce qui est particulièrement pertinent pour les États en développement. Elle apporte un soutien financier aux activités de l'Organe international de contrôle des stupéfiants, ce qui permet d'organiser régulièrement des formations sur cette thématique dans diverses régions du monde. Le dernier événement de ce type pour dix pays d'Afrique de l'Est et de la Corne de l'Afrique a eu lieu en janvier 2025 et a suscité un large écho parmi les participants.
🤝 La Russie entend continuer à développer la coopération et maintenir un dialogue constructif avec toutes les parties intéressées afin de former un front solide de personnes partageant les mêmes idées dans la préservation du régime actuel de contrôle mondial des drogues et la construction d'une société exempte d'abus de drogues.
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📸 #PhotoDeFamille
Le Ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a participé à la séance de photo officielle des Chefs et membres des délégations des pays des #BRICS
📍 Rio de Janeiro, 6 juillet
#BRICS2025
Le Ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a participé à la séance de photo officielle des Chefs et membres des délégations des pays des #BRICS
📍 Rio de Janeiro, 6 juillet
#BRICS2025
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🔴 #EnDirect : Discours du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, lors de la Session plénière du XVIIe Sommet des #BRICS
🔴 RT (en anglais)
🔴 Ruptly (en anglais)
#BRICS2025
#BRICS2025
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#PhotoDuJour
Le Ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son homologue brésilien, Mauro Vieira, tiennent des pourparlers en marge du XVIIe Sommet des #BRICS
📸 © Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe
Le Ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son homologue brésilien, Mauro Vieira, tiennent des pourparlers en marge du XVIIe Sommet des #BRICS
📸 © Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe
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🇷🇺🇮🇷 Le Ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son homologue iranien, Abbas Araghchi, s'entretient en marge du XVIIe Sommet des #BRICS
📍 Rio de Janeiro, 6 juillet
#RussieIran
📍 Rio de Janeiro, 6 juillet
#RussieIran
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🇷🇺🇮🇳 Sergueï Lavrov, Ministre russe des Affaires étrangères, a rencontré son homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar, en marge du XVIIe Sommet des #BRICS
📍 Rio de Janeiro, 6 juillet
#RussieInde
📍 Rio de Janeiro, 6 juillet
#RussieInde
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📄 Déclaration finale du XVIIe Sommet des BRICS « Renforcer la coopération du Sud global pour une gouvernance plus inclusive et durable »
Texte intégral de la Déclaration (en anglais)
Extraits de la Déclaration :
• Nous réitérons notre engagement à réformer et à améliorer la gouvernance mondiale en promouvant un système international et multilatéral plus juste, équitable, agile, efficace, efficient, réactif, représentatif, légitime, démocratique et responsable, dans un esprit de larges consultations, de contribution conjointe et de bénéfices partagés.
• Nous réaffirmons notre engagement en faveur du multilatéralisme et du respect du droit international, y compris les buts et principes inscrits dans la Charte des Nations Unies (ONU), dans leur intégralité et leur interdépendance, en tant que pierre angulaire indispensable, ainsi que le rôle central de l’ONU dans le système international.
🇺🇳 Nous réitérons notre soutien à une réforme globale de l’Organisation des Nations Unies, y compris de son Conseil de sécurité, [...] afin qu’il puisse répondre de manière adéquate aux défis mondiaux actuels et soutenir les aspirations légitimes des pays émergents et en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, y compris les pays des #BRICS, à jouer un rôle plus important dans les affaires internationales, en particulier au sein de l’ONU, y compris de son Conseil de sécurité.
🌐 Nous reconnaissons que la multipolarité peut élargir les opportunités pour les pays émergents et en développement de développer leur potentiel constructif et de bénéficier d’une mondialisation économique et d’une coopération inclusives, équitables et avantageuses pour tous.
• Nous condamnons l’imposition de mesures coercitives unilatérales contraires au droit international et réaffirmons que de telles mesures, notamment sous la forme de sanctions économiques unilatérales et de sanctions secondaires, ont des conséquences négatives considérables sur les droits de l’homme, [...] aggravant la fracture numérique et exacerbant les défis environnementaux. Nous appelons à l’élimination de ces mesures illégales qui portent atteinte au droit international ainsi qu’aux principes et objectifs de la Charte des Nations Unies.
• Nous réaffirmons que les États membres des BRICS n’imposent ni ne soutiennent de sanctions non autorisées par le Conseil de sécurité des Nations Unies et contraires au droit international.
• Nous condamnons les frappes militaires contre la République islamique d’Iran depuis le 13 juin 2025, qui constituent une violation du droit international et de la Charte des Nations Unies, et exprimons notre profonde inquiétude face à l’escalade de la situation sécuritaire qui s’en est suivie au Moyen-Orient.
• Nous rappelons que la bande de Gaza fait partie intégrante du Territoire palestinien occupé. À cet égard, nous soulignons l’importance de l’unification de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sous l’Autorité palestinienne et réaffirmons le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris le droit à un État indépendant de Palestine.
• Nous réitérons que le principe 🌍 « Des solutions africaines aux problèmes africains » doit continuer à servir de base au règlement des conflits sur le continent africain.
❗️ Nous condamnons avec la plus grande fermeté les attaques contre des ponts et des infrastructures ferroviaires visant délibérément des civils dans les régions de Briansk, Koursk et Voronej, en Fédération de Russie, les 31 mai, 1er et 5 juin 2025, qui ont fait de nombreuses victimes civiles, dont des enfants.
• Nous saluons la présidence 🇧🇷 du Brésil des BRICS en 2025 et exprimons notre gratitude au gouvernement et au peuple brésiliens pour l’organisation du XVIIe Sommet des BRICS dans la ville de Rio de Janeiro.
• Nous apportons notre plein soutien 🇮🇳 à l’Inde pour sa présidence des BRICS en 2026 et l’organisation du XVIIIe Sommet des BRICS en Inde.
#BRICS2025
Texte intégral de la Déclaration (en anglais)
Extraits de la Déclaration :
• Nous réitérons notre engagement à réformer et à améliorer la gouvernance mondiale en promouvant un système international et multilatéral plus juste, équitable, agile, efficace, efficient, réactif, représentatif, légitime, démocratique et responsable, dans un esprit de larges consultations, de contribution conjointe et de bénéfices partagés.
• Nous réaffirmons notre engagement en faveur du multilatéralisme et du respect du droit international, y compris les buts et principes inscrits dans la Charte des Nations Unies (ONU), dans leur intégralité et leur interdépendance, en tant que pierre angulaire indispensable, ainsi que le rôle central de l’ONU dans le système international.
🇺🇳 Nous réitérons notre soutien à une réforme globale de l’Organisation des Nations Unies, y compris de son Conseil de sécurité, [...] afin qu’il puisse répondre de manière adéquate aux défis mondiaux actuels et soutenir les aspirations légitimes des pays émergents et en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, y compris les pays des #BRICS, à jouer un rôle plus important dans les affaires internationales, en particulier au sein de l’ONU, y compris de son Conseil de sécurité.
🌐 Nous reconnaissons que la multipolarité peut élargir les opportunités pour les pays émergents et en développement de développer leur potentiel constructif et de bénéficier d’une mondialisation économique et d’une coopération inclusives, équitables et avantageuses pour tous.
• Nous condamnons l’imposition de mesures coercitives unilatérales contraires au droit international et réaffirmons que de telles mesures, notamment sous la forme de sanctions économiques unilatérales et de sanctions secondaires, ont des conséquences négatives considérables sur les droits de l’homme, [...] aggravant la fracture numérique et exacerbant les défis environnementaux. Nous appelons à l’élimination de ces mesures illégales qui portent atteinte au droit international ainsi qu’aux principes et objectifs de la Charte des Nations Unies.
• Nous réaffirmons que les États membres des BRICS n’imposent ni ne soutiennent de sanctions non autorisées par le Conseil de sécurité des Nations Unies et contraires au droit international.
• Nous condamnons les frappes militaires contre la République islamique d’Iran depuis le 13 juin 2025, qui constituent une violation du droit international et de la Charte des Nations Unies, et exprimons notre profonde inquiétude face à l’escalade de la situation sécuritaire qui s’en est suivie au Moyen-Orient.
• Nous rappelons que la bande de Gaza fait partie intégrante du Territoire palestinien occupé. À cet égard, nous soulignons l’importance de l’unification de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sous l’Autorité palestinienne et réaffirmons le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris le droit à un État indépendant de Palestine.
• Nous réitérons que le principe 🌍 « Des solutions africaines aux problèmes africains » doit continuer à servir de base au règlement des conflits sur le continent africain.
❗️ Nous condamnons avec la plus grande fermeté les attaques contre des ponts et des infrastructures ferroviaires visant délibérément des civils dans les régions de Briansk, Koursk et Voronej, en Fédération de Russie, les 31 mai, 1er et 5 juin 2025, qui ont fait de nombreuses victimes civiles, dont des enfants.
• Nous saluons la présidence 🇧🇷 du Brésil des BRICS en 2025 et exprimons notre gratitude au gouvernement et au peuple brésiliens pour l’organisation du XVIIe Sommet des BRICS dans la ville de Rio de Janeiro.
• Nous apportons notre plein soutien 🇮🇳 à l’Inde pour sa présidence des BRICS en 2026 et l’organisation du XVIIIe Sommet des BRICS en Inde.
#BRICS2025
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🎙 Allocution de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, lors de la Deuxième Session plénière du XVIIe Sommet des BRICS sur le renforcement de l’ordre mondial multilatéral, questions financières et économiques, et intelligence artificielle (6 juillet 2025)
📄 Texte intégral de l'allocution
Points clés :
• Le renforcement de l'ordre mondial multilatéral dans le contexte des transformations fondamentales du système international constitue l'un des objectifs les plus importants auxquels font face l'union des #BRICS et l'ensemble de la communauté internationale.
• La multipolarité n'est pas un choix, mais une réalité objective qui vient remplacer le modèle néolibéral obsolète bâti essentiellement sur des pratiques néocoloniales. Le paradigme traditionnel de la mondialisation avec un rôle prédominant des États occidentaux dits développés appartient au passé.
• Ce sont précisément les pays du Sud global et de l'Est qui deviennent la principale force motrice de la croissance économique mondiale. Le rôle des associations régionales augmente, telles que l'Union africaine, #CELAC, #ASEAN, #OCS, #UEEA. Dans ce cadre, des approches conceptuelles et appliquées sont élaborées pour former une nouvelle architecture de l'économie mondiale basée sur les principes d'égalité, de multilatéralisme et de non-discrimination dans les domaines du commerce, des règlements financiers, des technologies et de la logistique.
• Les États du groupe représentent déjà plus de 40% du produit intérieur brut mondial en parité de pouvoir d'achat, et avec les pays partenaires, ce chiffre atteint 45%, soit 93 000 milliards de dollars. Les BRICS représentent aujourd'hui plus de 20% du commerce mondial et près de la moitié de la population de la planète.
• La part des pays BRICS dans le commerce extérieur russe croît constamment et, selon les résultats de 2024, a constitué plus de 48%, dont 90% des règlements mutuels s'effectuent en monnaies nationales.
• La réforme et la dépolitisation des institutions de Bretton Woods, qui doivent refléter le véritable rapport de forces dans l'économie mondiale, revêtent une importance clé pour atteindre ces objectifs. Il est inadmissible de continuer à utiliser le FMI et la BM pour préserver les pratiques néocoloniales.
• Les tentatives de plus en plus agressives de l'Occident d'introduire dans le dialogue comme critères prioritaires des ultimatums idéologiques, basés sur les interprétations occidentales des droits de l'homme et de la démocratie, ont un impact extrêmement négatif sur la réalisation des objectifs de développement durable de l'ONU.
• Pour corriger les déséquilibres et mobiliser les ressources aux fins du développement, la Russie a avancé l'initiative de formation dans le cadre des BRICS d'une Nouvelle plateforme d'investissement avec la participation de la Nouvelle banque de développement (NBD). Nous sommes reconnaissants à nos collègues pour l'intérêt porté à cette initiative prometteuse.
• L'intelligence artificielle devient une technologie d'importance critique. Selon les évaluations d'experts, la contribution de l'IA au produit brut mondial constituera environ 20 000 milliards de dollars dès 2030.
• Il reste à résoudre une série de problèmes liés à la garantie d'un accès universel aux développements avancés dans ce domaine. Les initiatives secrètes promues par certains pays avec une composition limitée d'« invités » pour promouvoir des approches non consensuelles sont lourdes des conséquences les plus sérieuses.
• Les défis liés au développement des technologies numériques ont un caractère transfrontalier et exigent des réponses collectives.
• Je suis convaincu que les États des BRICS, avec leurs alliés, continueront leur leadership dans la promotion d'un ordre mondial multipolaire juste, assurant des conditions favorables au développement durable de tous les États sans exception.
#BRICS2025
📄 Texte intégral de l'allocution
Points clés :
• Le renforcement de l'ordre mondial multilatéral dans le contexte des transformations fondamentales du système international constitue l'un des objectifs les plus importants auxquels font face l'union des #BRICS et l'ensemble de la communauté internationale.
• La multipolarité n'est pas un choix, mais une réalité objective qui vient remplacer le modèle néolibéral obsolète bâti essentiellement sur des pratiques néocoloniales. Le paradigme traditionnel de la mondialisation avec un rôle prédominant des États occidentaux dits développés appartient au passé.
• Ce sont précisément les pays du Sud global et de l'Est qui deviennent la principale force motrice de la croissance économique mondiale. Le rôle des associations régionales augmente, telles que l'Union africaine, #CELAC, #ASEAN, #OCS, #UEEA. Dans ce cadre, des approches conceptuelles et appliquées sont élaborées pour former une nouvelle architecture de l'économie mondiale basée sur les principes d'égalité, de multilatéralisme et de non-discrimination dans les domaines du commerce, des règlements financiers, des technologies et de la logistique.
• Les États du groupe représentent déjà plus de 40% du produit intérieur brut mondial en parité de pouvoir d'achat, et avec les pays partenaires, ce chiffre atteint 45%, soit 93 000 milliards de dollars. Les BRICS représentent aujourd'hui plus de 20% du commerce mondial et près de la moitié de la population de la planète.
• La part des pays BRICS dans le commerce extérieur russe croît constamment et, selon les résultats de 2024, a constitué plus de 48%, dont 90% des règlements mutuels s'effectuent en monnaies nationales.
• La réforme et la dépolitisation des institutions de Bretton Woods, qui doivent refléter le véritable rapport de forces dans l'économie mondiale, revêtent une importance clé pour atteindre ces objectifs. Il est inadmissible de continuer à utiliser le FMI et la BM pour préserver les pratiques néocoloniales.
• Les tentatives de plus en plus agressives de l'Occident d'introduire dans le dialogue comme critères prioritaires des ultimatums idéologiques, basés sur les interprétations occidentales des droits de l'homme et de la démocratie, ont un impact extrêmement négatif sur la réalisation des objectifs de développement durable de l'ONU.
• Pour corriger les déséquilibres et mobiliser les ressources aux fins du développement, la Russie a avancé l'initiative de formation dans le cadre des BRICS d'une Nouvelle plateforme d'investissement avec la participation de la Nouvelle banque de développement (NBD). Nous sommes reconnaissants à nos collègues pour l'intérêt porté à cette initiative prometteuse.
• L'intelligence artificielle devient une technologie d'importance critique. Selon les évaluations d'experts, la contribution de l'IA au produit brut mondial constituera environ 20 000 milliards de dollars dès 2030.
• Il reste à résoudre une série de problèmes liés à la garantie d'un accès universel aux développements avancés dans ce domaine. Les initiatives secrètes promues par certains pays avec une composition limitée d'« invités » pour promouvoir des approches non consensuelles sont lourdes des conséquences les plus sérieuses.
• Les défis liés au développement des technologies numériques ont un caractère transfrontalier et exigent des réponses collectives.
• Je suis convaincu que les États des BRICS, avec leurs alliés, continueront leur leadership dans la promotion d'un ordre mondial multipolaire juste, assurant des conditions favorables au développement durable de tous les États sans exception.
#BRICS2025
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📸 #PhotoDeFamille
Le Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a participé à la cérémonie de photo officielle des chefs de délégation des États membres des #BRICS, des pays partenaires, des États invités et des organes exécutifs des organisations et structures internationales
📍 Rio de Janeiro, 7 juillet
#BRICS2025
Le Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a participé à la cérémonie de photo officielle des chefs de délégation des États membres des #BRICS, des pays partenaires, des États invités et des organes exécutifs des organisations et structures internationales
📍 Rio de Janeiro, 7 juillet
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🎙 Allocution de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, à l'issue du XVIIe Sommet des BRICS (Rio de Janeiro, 7 juillet 2025)
L'intégrale de l'allocution
💬 Nous avons terminé notre travail au XVIIe Sommet des BRICS à Rio de Janeiro.
Je souhaite exprimer ma sincère reconnaissance au Président du Brésil Luiz Lula da Silva, à nos amis brésiliens qui ont travaillé dans son équipe lors de cet événement, pour l'excellente organisation du Sommet et l'hospitalité brésilienne traditionnelle lors de cette rencontre qui a rassemblé un nombre important de pays de l'Est et du Sud global. <...>
Pour la première fois, le Sommet a vu participer non seulement les membres à part entière des #BRICS, mais aussi les États partenaires. Je rappelle que cette catégorie a été instituée à l'issue de la rencontre au Sommet de Kazan du 22 au 24 octobre 2024. Il s'agit de la Biélorussie, de la Bolivie, du Vietnam, du Kazakhstan, de Cuba, de la Malaisie, du Nigeria, de la Thaïlande, de l'Ouganda et de l'Ouzbékistan. <...>
En outre, selon la tradition, ont été invités et se sont exprimés lors des sessions correspondantes les dirigeants des secrétariats de l'ONU, de l'OMS et de l'OMC, ainsi que la direction des banques multilatérales. <...>
Tous ont souligné le rôle des BRICS comme plateforme de coordination des intérêts des pays leaders de cette même majorité mondiale, comme l'un des piliers clés de la multipolarité, remplaçant objectivement le système de mondialisation qui appartient au passé.
Le Président de Russie Vladimir Poutine, s'exprimant par vidéoconférence au XVII Sommet des BRICS, a dit que l'ancien système était conçu exclusivement pour servir les intérêts du « milliard doré ». Cette époque appartient au passé. <...>
Dans la Déclaration finale adoptée à l'issue de la première journée de sessions, tous les membres des BRICS se sont prononcés en faveur de l'arrêt de toute action agressive non seulement contre l'Iran, mais aussi dans la bande de Gaza, où a lieu une situation humanitaire catastrophique. <...>
La position de nombreux participants concernant la situation en Ukraine a été exprimée dans la Déclaration et les interventions. Tous se sont exprimés à partir des positions équilibrées et objectives, manifestant une compréhension croissante des causes premières de cette crise. <...>
C'était une position consolidée des BRICS selon laquelle il est nécessaire d'accélérer la réforme de la répartition des quotas et des voix au FMI. <...> Le financement par les institutions de Bretton Woods au cours des dernières années a considérablement dépassé le volume des ressources allouées à tous les pays africains. C'est une statistique honteuse pour le FMI, pour la Banque mondiale.
Une importance particulière est accordée à la réforme de l'Organisation mondiale de la santé. <...> L'attention a été attirée sur la nécessité d'éviter les tentatives de politiser également cette structure.
Les documents de Session et les discussions reflètent les objectifs de protection de l'environnement, notamment dans le contexte de la préparation de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se déroulera à Belém (Brésil) du 10 au 21 novembre 2025. Il s'agit de la 30e conférence. <...>
Toutes les avancées qui se réalisent dans le cadre des BRICS dans le domaine de l'intelligence artificielle et de la santé, nous les promouvrons dans les formats internationaux correspondants, y compris l'OMS et l'ONU.
Le travail de la présidence brésilienne ne se termine pas encore. Jusqu'à la fin de 2025, une série d'événements au niveau d'experts et ministériel est planifiée. <...>
Le 1er janvier 2026, l'Inde deviendra présidente des Brics. Au cours de la rencontre avec le collègue indien, nous avons discuté des plans qui sont actuellement élaborés à New Delhi. Ils nous paraissent très prometteurs et assurant la continuité dans le travail de l'année passée, de l'année actuelle et en vue de l'année à venir.
#BRICS2025
L'intégrale de l'allocution
💬 Nous avons terminé notre travail au XVIIe Sommet des BRICS à Rio de Janeiro.
Je souhaite exprimer ma sincère reconnaissance au Président du Brésil Luiz Lula da Silva, à nos amis brésiliens qui ont travaillé dans son équipe lors de cet événement, pour l'excellente organisation du Sommet et l'hospitalité brésilienne traditionnelle lors de cette rencontre qui a rassemblé un nombre important de pays de l'Est et du Sud global. <...>
Pour la première fois, le Sommet a vu participer non seulement les membres à part entière des #BRICS, mais aussi les États partenaires. Je rappelle que cette catégorie a été instituée à l'issue de la rencontre au Sommet de Kazan du 22 au 24 octobre 2024. Il s'agit de la Biélorussie, de la Bolivie, du Vietnam, du Kazakhstan, de Cuba, de la Malaisie, du Nigeria, de la Thaïlande, de l'Ouganda et de l'Ouzbékistan. <...>
En outre, selon la tradition, ont été invités et se sont exprimés lors des sessions correspondantes les dirigeants des secrétariats de l'ONU, de l'OMS et de l'OMC, ainsi que la direction des banques multilatérales. <...>
Tous ont souligné le rôle des BRICS comme plateforme de coordination des intérêts des pays leaders de cette même majorité mondiale, comme l'un des piliers clés de la multipolarité, remplaçant objectivement le système de mondialisation qui appartient au passé.
Le Président de Russie Vladimir Poutine, s'exprimant par vidéoconférence au XVII Sommet des BRICS, a dit que l'ancien système était conçu exclusivement pour servir les intérêts du « milliard doré ». Cette époque appartient au passé. <...>
Dans la Déclaration finale adoptée à l'issue de la première journée de sessions, tous les membres des BRICS se sont prononcés en faveur de l'arrêt de toute action agressive non seulement contre l'Iran, mais aussi dans la bande de Gaza, où a lieu une situation humanitaire catastrophique. <...>
La position de nombreux participants concernant la situation en Ukraine a été exprimée dans la Déclaration et les interventions. Tous se sont exprimés à partir des positions équilibrées et objectives, manifestant une compréhension croissante des causes premières de cette crise. <...>
C'était une position consolidée des BRICS selon laquelle il est nécessaire d'accélérer la réforme de la répartition des quotas et des voix au FMI. <...> Le financement par les institutions de Bretton Woods au cours des dernières années a considérablement dépassé le volume des ressources allouées à tous les pays africains. C'est une statistique honteuse pour le FMI, pour la Banque mondiale.
Une importance particulière est accordée à la réforme de l'Organisation mondiale de la santé. <...> L'attention a été attirée sur la nécessité d'éviter les tentatives de politiser également cette structure.
Les documents de Session et les discussions reflètent les objectifs de protection de l'environnement, notamment dans le contexte de la préparation de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se déroulera à Belém (Brésil) du 10 au 21 novembre 2025. Il s'agit de la 30e conférence. <...>
Toutes les avancées qui se réalisent dans le cadre des BRICS dans le domaine de l'intelligence artificielle et de la santé, nous les promouvrons dans les formats internationaux correspondants, y compris l'OMS et l'ONU.
Le travail de la présidence brésilienne ne se termine pas encore. Jusqu'à la fin de 2025, une série d'événements au niveau d'experts et ministériel est planifiée. <...>
Le 1er janvier 2026, l'Inde deviendra présidente des Brics. Au cours de la rencontre avec le collègue indien, nous avons discuté des plans qui sont actuellement élaborés à New Delhi. Ils nous paraissent très prometteurs et assurant la continuité dans le travail de l'année passée, de l'année actuelle et en vue de l'année à venir.
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